Météo parfaite et parcours inédit

Les un peu plus de 500 riders candidats à l’aventure que constitue une participation à la Mythique Transvésubienne ont eu, ce dimanche 24 septembre, le bonheur de bénéficier, en plus d’un parcours en grande partie inédit, d’un terrain et d’une météo idéale.

Départ lancé pour 5 à 10h de course

Grandiose fût cette Transvésubienne qui adoptait également une nouvelle formule de chronométrage, en intégrant au départ un single-track représentant plus de 400m de dénivelé positif, au bout duquel le départ réel et chronométré de la course était donné. Ce dispositif s’inscrivant idéalement dans la vision d’endurance qui est primordiale sur ce parcours hors normes de plus de 2900m de dénivelé positif sur plus de 80km de long pour un temps moyen de 7H30 d’efforts et de plaisir sur le vélo.

Départ lancé pour 5 à 10h de course

Les participants pour le grand parcours s’élançaient de Saint Martin Vésubie et allaient traverser consécutivement la montagne de la Colmiane, la descente sur Venanson, l’isolite cheminement dans le lit de la Vésubie jusqu’à Roquebilière et Lantosque, avant d’affronter une ascension conséquente jusqu’à Peira Cava, dégringoler dans le vallon de l’Engarvin, grimper jusque sous les ruines de Roca Spaviera, et passer le sublime village de Coaraze, avant de finir sous les ruines de Châteauneuf et le Mont Macaron pour terminer sur un final en descente particulièrement acéré jusqu’à la ligne d’arrivée au stade de la Lauvette.

Et de quatre pour Emeric Turcat !

Des deux grands favoris, Emeric Turcat et Maxime Folco, c’est le déjà triple vainqueur qui coiffe le local Maxime Folco, vainqueur de la Transriviera, présent depuis des années sur le podium. Pour autant, ces deux athlètes ont fait face à plusieurs attaques, notamment de Rémy Duquesne qui a mené la tête jusqu’au deuxième ravitaillement à la Baisse des Cabanettes, ou Alexandre Barberoux et Adrien Roquebrun.

Guillaume Haldimann, Simon Hellmueller, Loic Fabre, Guillem Caballe Riera et Albert Martinez Traversa ont désormais le privilège de figurer au palmarès du top 10 de la Transvésubienne.

Moschetti vainqueur Dame, 23ème scratch !

Chez les Dames, Margot Moschetti l’emporte de loin et figure au classement général à la très enviable, pour la gent masculine, vingt-troisième place. Cynthia Boivinet et Clara Andolfi complètent le podium sans démériter avec leur 51ème et 65ème place respective au scratch !

Cependant, tous ceux qui se lancent sur cette course d’exception méritent le plus grand respect de la communauté VTT, et si l’affichage du classement prime, il n’en demeure pas moins que la performance personnelle de franchir la ligne d’arrivée et de décrocher la médaille de Finisher constituent tous les degrés de motivation.

e-Transv survoltée !

Sur la e-Transvésubienne by Loisibike, réservée aux VTT à Assistance Electrique, Valentin Escriou s’est carrément envolé sur ce parcours qui mettaient à merveilles ses capacités de rider électrique et son adresse en termes de franchissements. Il met carrément 20mn à son dauphin Alexandre Giordanengo et près de 50mn au troisième Sébastien Deschamps.

Une TRANS50 plébiscitée

La TRANS50, course dans la course qui s’élançait à mi-parcours depuis le Col de Turini pour celles et ceux qui sont encore dans l’anti-chambre de la participation à la « grande » Transvésubienne voit la victoire en « musculaire » de Julien Di Cioccio, après 3h16 de course, devant Benjamin Leclerc et Lionel Issack.

En VTTAE, c’est Ronan Lieber qui l’emporte devant Anthony Fageol et Guillaume Daumas. C’est la locale de l’étape, puisqu’elle vit à Coaraze, Marilène Peglion qui l’emporte chez les Dames en électrique TRANS50.

 

La Rando Vésubienne

La Transvésubienne mets aussi à l’honneur les inconditionnels du VTT au long-court, avec  la centaine de candidats à la Rando Vésubienne qui se sont élancés du Col de Turini pour rallier l’arrivée sans la pression d’un résultat chronométré mais en respectant les barrières horaires de sécurité.