Dernière série d’interviews exclusives des tops pilotes MEGA !

Au menu du jour, nous avons:

  • Nicolas Quere (Giant), grand adepte des hole-shot sur le glacier et vainqueur des deux Maxiavalanche 2016

  • Thomas Lapeyrie (Sunn) second à la Méga 2015 et ambianceur de glacier

  • Matti Lehikoinen (Nukeproof), légende finlandaise de la Descente

  • Iago Garay (Santa-Cruz) pilote espagnol ambassadeur de Camelbak

  • Milan Dimov & Stanimir Merazchiev (Roobars)

  • Prema Tejchman (SUNTOUR)

Quels sont tes spots préférés pour rouler ?

Nicolas Quere : J’aime rouler en montagne, en station comme Morzine, Whistler ou Vallnord. C’est juste trop bon !
Thomas Lapeyrie : Depuis que j’habite en haute savoie j’adore les trails autours d’Annecy qui sont vraiment cool, il y en a encore beaucoup que je ne connais pas.
Lehikoinen Matti : J’aime beaucoup les chemins près de chez moi en Finlande et les sentiers des Alpes européens.
Garay Yago : Partout où je peux rider avec une bonne équipe et une bonne ambiance.
Stanimir Merazchiev : Partout où le sol est bon entre racines et rochers ! En Bulgarie on a des bons endroits spécialement fait pour le vtt par exemple Pamporovo bike park, Borovets bike park, Vitosha, Osogovo, Petrich. Pour rouler tu as plein de spots avec des terrains différents c’est énorme ! J’aime aussi rouler dans les Alpes, c’est vraiment différent de chez moi ! J’ai encore beaucoup à voir j’ai seulement effleuré la surface de ce que les Alpes ont à m’offrir !
Milan Dimov : Peu importe où, ce que j’aime c’est descendre !
Prema Tejchman : J’aime beaucoup Whistler, Finale Ligure et l’Alpe D’huez

Quelle est ta meilleure (ou pire !) anecdote sur la Méga ?

Nicolas Quere : Je me souviendrai toujours de mon 1er Holeshot en 2010 ou je sors avec 1 minute d’avance sur Jérome Clementz. Puis je tombe avant la partie physique et arrache ma durite de frein. Terminé, bonsoir…
Thomas Lapeyrie : La meilleure : grosse battle avec Rémy pour la gagne, c’était cool. La pire : ma première fois ici, un gars essaye de me doubler sur un single serré du début, où il n’y avait aucune place pour passer et il me fait tomber dans le ravin..
Lehikoinen Matti :  Je ne suis pas un grand fan du premier virage ça vire souvent en carnage
Garay Yago : Faire la course sur le glacier en 2012 dans de parfaites conditions contre les meilleures pour une place dans le top 10.
Stanimir Merazchiev : Oh, Il y a tellement d’histoire drôles ! L’année dernière en 2016, j’ai vu un rider avec une baguette de pain attachée au duck tape à son vélo ! Je l’ai  vu à l’arrivée et sa baguette était plein de pierres et de boue ! En fait c’était sa protection de cadre hahah !

Comment te sens –tu au départ, sur le glacier ? Tu as peur ?! 😉

Nicolas Quere :Grosse adrénaline, un peu de peur aussi mais j’ai juste envie que le départ soit donné pour lâcher les freins 😛
Thomas Lapeyrie : Carrément peur même. Je dirais que c’est la seule course ou tu as bien la grosse boule au ventre avant de partir, mais je crois que c’est bien pour ça qu’on revient chaque année non ???..
Lehikoinen Matti  Quand t’es au start tu as une grosse poussée d’adrénaline ça fait bien peur, mais au moment ou le départ est donné t’oublies !
Garay Lago : Je suis terrifié, mais ça part directement dès que le coup de départ est donné.
Stanimir Merazchiev : Clairement, je suis nerveux mais je suppose que c’est normal ! dès que les barrières se lèvent je suis heureux !
Milan Dimov : Je me sens sur une autre planète plein de biker fous, pour survivre tu dois être prêt au carnage !

Quel(s) précieux conseil(s) donnerais-tu aux riders qui feront leur « première fois » cette année ?

Nicolas Quere : Mettre les mains sur la fourche jusqu’en bas du glacier (en espérant que ça passe…) et faire des bonnes reconnaissances.
Thomas Lapeyrie : Soyez « safe », suivez la vague et tout se passeras bien. PS : le respect des autres c’est cool aussi, sans oublier une bonne bière en bas avec le punchy smile !
Lehikoinen Matti Ne t’entraines pas sur le glacier ça fait trop peur ! Après, pendant la course tu n’as pas le temps de comprendre quoi que ce soit donc tu n’as pas le temps d’avoir peur !
Garay Lago :Prends des habits chauds pour le glacier ! Il peut faire bien froid !
Stanimir Merazchiev : N’ayez pas peur ! Tout le monde est cool il faut profiter ensemble entre frères et sœurs !
Milan Dimov :Hé les gars ! Je suis un de ceux qui sont là pour la première fois ! Mais j’ai envie de dire à tous ceux dans le même cas que moi : A foooond !! 

Qu’est ce qui te plait le plus dans la Méga ?

Nicolas Quere : Ce qui me plait le plus, c’est ce départ sur la neige ! J’adore çaaaaa !
Thomas Lapeyrie : La diversité des trails qu’on emprunte entre neige, caillasses, verdure, sous bois, racines et la difficulté du parcours pour le jour de course. C’est bien une course ou tu te bas contre toi même pour rallier l’arrivée, il faut savoir se gérer, se connaître, c’est plaisant.
Lehikoinen Matti  J’aime bien pouvoir rouler à fond pendant une semaine sur les belles pistes de l’Alpe et finir cette semaine par une course de dingue ! 
Garay Lago : J’aime toute la semaine ! Y a vraiment une bonne ambiance à l’Alpe d’Huez tu peut rider des bons sentiers !
Stanimir Merazchiev : J’aime les parties techniques, les descentes cassées et les sauts !
Milan Dimov : Le mass start à partir du sommet du glacier à 3300 mètres !

Selon toi, qu’est ce qui fait le succès de la Méga ?

Nicolas Quere : Le départ sur le glacier rend cette course unique. Une Méga sans glacier, ce n’est pas la Méga.
Thomas Lapeyrie : Franchement je crois que ça doit être les chutes, les crashs, les clavettes cassé et les départs en hélico, ce côté dangereux et à la fois cette part de chance qui peut nous épargner. Il y a tellement de vidéo folles qui font peur qu’au fond on a tous envie de se prendre au jeu pour y faire un coup de poker, tout cela me paraît bien illogique mais c’est bien la vérité pourtant… Bande de faddaaaaa.
Lehikoinen Matti  Si tu passes le glacier sans un crash tu as des chances de faire une bonne course !
Garay Lago : Tu as des purs sentiers tout le long en une descente ! C’est unique !
Stanimir Merazchiev : Le challenge. La course t’offre presque tous les terrains les plus techniques que tu peut trouver en montagne. Si tu veux tester tu as juste à te rendre à la Mega. Le mass start. Tu bataille contre d’autres pilotes et pas contre la montre !
Milan Dimov : La Mega t’offres l’opportunité de faire la course avec tellement de monde à un même endroit, le tout dans un endroit magnifique au cœur des alpes. Voilà ce qu’est la Méga.