Il est midi en ce vendredi 23 octobre, et malgré tout ce qui a été fait pour sensibiliser l’autorité Préfectorale, nous n’avons noté aucun frémissement de leur part !

Ni le manifeste dont vous avez été destinataires comme nombre d’acteurs du Département, ni l’article de Nice-Matin d’aujourd’hui (photo ci-contre), n’ont suscité l’intérêt de ceux qui ont le pouvoir d’interdire à l’aveugle un événement avéré de santé et d’intérêt publics.

Nous ne baisserons pas les bras, et cette interdiction arbitraire sans aucune concertation du Bigreen du Pays de Grasse 2020, nous porte à exposer en  place publique le cas d’école dont les participants et l’ensemble du Comité d’Organisation sont victimes.

Nous ne reviendrons pas sur tout l’intérêt que présente cette formule de randonnée VTT, d’autant plus en ces temps tourmentés, cela est déjà très explicite notamment dans le texte du manifeste ; nous pointerons les agissements inappropriés suivants de l’autorité Préfectorale :

  • Nous sommes avisés de cette interdiction par un simple mail reçu hier matin, qui aurait pu ne jamais être consulté si un incident technique était advenu. Nous avons depuis lors cherché à joindre les Services Publics au moyen des lignes téléphoniques figurant sur les divers documents préfectoraux que nous avons eu en main, elles ont toutes sonné dans le vide jusqu’à un répondeur téléphonique. Etonnant pour un Service Public…
  • Lundi 19, nous avions, conformément aux procédures, reçu de la Préfecture une note portant sur l’importance de détenir toutes les autorisations utiles et nécessaire auprès des propriétaires des terrains traversés. Pourquoi les services (conséquents) chargés de l’étude des événements et chapeautés par des bureaux spécifiques aux mises en place des protocoles COVID dans le cadre des événements n’ont pas, toutes affaires cessantes, été interpelés et ne nous ont pas contactés, sachant que le Bigreen de Grasse avait lieu 6 jours après ??

 

  • Un tour de table aurait permis d’exposer les tenants et aboutissants de la manifestation et une décision réfléchie et raisonnée aurait pu être prise à l’issue de cette concertation. D’ailleurs la question aurait pu être posée dès l’édition du décret vendredi 16 octobre ; de nombreuses manifestations sportives ayant eu lieu le week-end du lendemain doivent donc être considérées comme hors-la-loi !

 

  • En cette période aussi tendue par rapport aux exactions terroristes, aux distanciations et autres craintes de « contact nocif », et l’on rajoute pour les azuréens le traumatisme de la catastrophe des vallées de Nice, cette interdiction engendre un préjudice moral pour les candidats à cette randonnée organisée au grand air, et pour les centaines de volontaires et intervenants qui s’étaient engagés pour passer un beau dimanche ensoleillé dans les Préalpes Grassoises.
  • Nous maintenons notre position par rapport à l’autorité Préfectorale, responsable de cette situation d’empêchement surprise, et attendons de leur part qu’ils assument les préjudices notamment financiers que cette interdiction à 48h de l’événement a générés.

 

Pour autant, il fera beau ce dimanche, et nous profiterons au maximum de cette première journée à l’heure d’hiver pour randonner sur les traces du Bigreen, puisque cela n’est pas encore proscrit…

Peut-être nous croiserons-nous sur les sentiers après-demain ?